Publié dans Politique

Politique - Décès de l’ancien PDS d’Antananarivo, Richard Ramanambitana

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

Le monde politique malgache a été marqué par la triste nouvelle du décès de Richard Ramanambitana, ancien président de la délégation spéciale d’Antananarivo. Ce décès, survenu tard dans la nuit d’hier. Richard Ramanambitana a été nommé à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) le 5 mars 2024, suite au départ de Naina Andriatsitohaina, devenu ministre de l’Aménagement du territoire. Cependant, des raisons de santé ont conduit à sa démission de ce poste. Harilala Ramanantsoa a été désigné pour le remplacer à la CUA. 

Avant d’être nommé PDS, il  avait une expérience significative dans la gestion des affaires de la Commune. Il avait occupé le poste de directeur général des affaires sociales au sein de la CUA en 2007. Plus récemment, en 2020, il avait été nommé directeur des relations avec les institutions par l’ancien maire, Naina Andriatsitohaina. En outre, il avait été sénateur de Madagascar à partir de 2021 et avait également exercé comme enseignant et dirigeant d’un institut supérieur, se spécialisant en marketing stratégique et communication. En plus de sa carrière politique, il a été actif dans le soutien aux initiatives politiques et sociales. Il a été le président national de l’association IFI «Isika fikambanana miara-dia amin’i Andry Rajoelina», qui regroupe différentes entités soutenant le Président Andry Rajoelina depuis 2018. De plus, il a été coordonnateur à deux reprises du quartier général de campagne du Président. D’après les informations recueillies, l’ancien PDS aurait été hospitalisé à plusieurs reprises dans des centres hospitaliers à l’étranger, notamment en Inde, en France et à l’île Maurice et il a été vu pour la dernière fois à son bureau le 26 juin dernier.
 Le décès de Richard Ramanambitana représente une perte importante pour la politique malgache, tant par son expérience que par son engagement envers la Commune d’Antananarivo et son pays. Sa carrière a été marquée par plusieurs rôles significatifs, témoignant d’un dévouement envers le service public et les affaires sociales.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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